Aller au contenu principal Skip to page footer

La Santé de l'Abeille - Numéro 258 Novembre Décembre 2013

Edito

De congrès en congrès…


En l’espace d’un mois se sont déroulées deux belles manifestations apicoles : le congrès de la FNOSAD à Aix-les-Bains, puis le congrès européen de l’apiculture Beecome en Belgique. Deux rassemblements que je qualifierais de complémentaires, réussis à tous points de vue. Que les organisateurs soient ici grandement félicités pour la qualité de ces congrès et remerciés pour leur accueil chaleureux.


L’apiculture a froid, très froid, pour diverses raisons… et cette chaleur lui fait du bien, ces rassemblements et ces échanges aussi. Après la relative solitude de l’apiculteur éprouvée pendant la saison d’activité de ses chères abeilles, il est bon pour lui de venir confronter ses pensées et ses états d’âme. On pourrait se demander s’ils ne sont pas faits essentiellement pour cela ces congrès dans lesquels on s’enrichit presque autant dans les allées des expositions que dans les salles de conférences. Il convient bien sûr de remercier les conférenciers pour leur disponibilité, leur écoute de l’apiculture et la qualité de leurs interventions.


Revenons à la confrontation des idées. Dans le cas du congrès FNOSAD, là encore, réussite ! Face aux tribulations de l’administration, à ses incohérences et à ce qu’elle veut nous imposer, les OSAD n’ont jamais été autant soudées, constituant ainsi une force tranquille qui représente de très nombreux apiculteurs de toutes catégories. Cette force, quasiment bafouée dans le contexte actuel, ne jouit même pas de la reconnaissance du travail accompli (essentiellement par le bénévolat). La tâche a été réalisée malgré une administration bien souvent défaillante, qui n’a pas manqué de lui « mettre des bâtons dans les roues » au lieu de la soutenir. Les responsables de la FNOSAD, une FNOSAD donc « renforcée » suite à ce congrès, ont bien compris après les réunions des présidents des OSAD que cette force pourrait se réveiller et rejeter le déni de démocratie dans lequel l’apiculture est tenue depuis trop longtemps.


L’apiculture française, on peut l’affirmer, est aux mains d’une minorité et c’est dommageable à l’émergence d’une ambiance fédératrice nécessaire et utile à la gestion de la santé des abeilles.
 

Jean-Marie Barbançon, Président de la FNOSAD/LSA

545 - De congrès en congrès…
549 - Fin d’automne… et repos hivernal… L’année apicole 2013 est terminée. Commençons à préparer le matériel pour 2014.
563 - Discours d’inauguration
565 - Discours du Président du GDSA de la Savoie

566 - Concours photos
569 - La diversité génétique des colonies, un enjeu sanitaire
583 - Les abeilles doivent-elles “consommer quatre pollens par jour”?

589 - Visites sanitaires : ce que l’on ne devrait plus voir !

609 - Une nouvelle espèce pathogène impliquée dans les mortalités hivernales ?
615 - Les collètes : des abeilles qui se succèdent une grande partie de l’année
627 - Fuligo septica
635 - À propos du varroa à Madagascar